L’agroécologie et la permaculture sont des approches qui nous enseignent à travailler avec, plutôt qu’à l’encontre de la nature. Pourtant, l’Homme a souvent été à l’origine de bouleversements majeurs dans l’écosystème.
Alors, est-ce que l’Homme est le plus grand « nuisible » de la planète?
Dans cet article, nous explorons cette notion profonde, en nous basant sur des réflexions et des études scientifiques.
Les Cétoines et les Hannetons : un exemple parlant.
Il est courant dans la communauté permaculture de débattre sur la nuance entre les cétoines et les hannetons. Selon une étude publiée dans le *Journal of Applied Entomology*, les cétoines sont souvent perçues comme bénéfiques pour le jardin en raison de leur rôle dans la décomposition de la matière organique[1]. Les hannetons, cependant, sont généralement considérés comme des « nuisibles » en raison de la consommation de racines par leurs larves. Mais est-ce vraiment noir ou blanc ?
"La Dose Fait le Poison"
Un adage populaire, crédité au scientifique Paracelse, suggère que c’est « la dose qui fait le poison« . Ceci est confirmé par diverses études toxicologiques qui montrent qu’une substance peut être bénéfique à petites doses et nocive à des doses élevées[2]. C’est la même chose dans nos jardins. Une larve ou deux ne causeraient probablement pas de dommages visibles. Mais si leur nombre augmentait considérablement ? C’est la disproportion qui crée le déséquilibre.
L'Homme : Un Impact Inégalé
Selon une publication dans *Nature*, l’empreinte écologique de l’Homme dépasse celle de tout autre organisme sur Terre[3]. Nous avons déforesté, pollué et surexploité nos ressources. Mais ce qui est plus inquiétant, c’est que nous avons la capacité de comprendre notre impact et de choisir de faire autrement.
Finalement, le plus grand nuisible est-il celui qui cause le plus de dégâts, ou celui qui reconnaît son impact mais choisit de l’ignorer ?
Conclusion
‘idée n’est pas de blâmer, mais de susciter une réflexion. En tant qu’espèce, nous avons le pouvoir et la responsabilité d’agir pour le bien de notre planète. Cela commence par repenser notre relation avec la nature et adopter des approches comme l’agroécologie ou la permaculture qui encouragent la coexistence harmonieuse.
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Bibliographie
- [Journal of Applied Entomology](https://onlinelibrary.wiley.com/journal/14390418)
- Smith, R.L., et al. (2016). The History and Future of the Threshold of Toxicological Concern (TTC) in Drug Development. *Toxicology Research and Application.*
- Steffen, W., et al. (2015). Planetary boundaries: Guiding human development on a changing planet. *Nature.*